Par une journée d’hiver, le silence des armes !
Il y a des
témoignages qui captent immédiatement et durablement l’attention soit par la
façon dont ils sont restitués soit parce que leur interprétation est non
linéaire, ouverte, élastique. Et le cadre spatiotemporel de ce à quoi ils se
rapportent vient en accentuer l’importance, la portée, la singularité.
C’est
exactement ce que j’ai pensé quand, successivement et chacun à sa manière, mes
cousins Majid et Saadi et cousine Z m’ont raconté ce qu’ils savaient des
obsèques de Chikhi Ahmed, le 11 janvier 1956. C'était le fils aîné de Jeddi Said le frère aîné de mon arrière-grand père jeddi
Ali. Il mourut à l’âge de 61 ans. Je synthétise les propos de mes
interlocuteurs : Une foule extrêmement nombreuse avait assisté à son
enterrement, au cimetière d’Azrou Kolal (Ain El Hammam, ex Michelet). Des gens
étaient venus de toute la Kabylie et de la région d’Alger. Ain El Hammam et ses
alentours étaient complètement embouteillés, noirs de monde.
Les témoins toujours vivants
Les témoins
qui en avaient parlé à l’époque, ont tous dit que c’était impressionnant non
seulement du fait du nombre considérable de personnes présentes aux funérailles
et sur l’ensemble de l’itinéraire menant au cimetière d’Azrou, mais aussi parce
que cet après-midi-là, il y avait comme une trêve dans les affrontements entre
l’armée française et les combattants de l’ALN. Ce silence des armes avait
marqué les esprit s: pas de tirs sporadiques comme on avait l’habitude
d’entendre ni de survol de la région par les hélicoptères. Un silence
inhabituel, absolu, durable.
Le temps et la couleur du ciel
Quel temps faisait-il ? Quelle était la couleur du
ciel ? Faisait-il froid ? Pleuvait-il ? Je n’ai pas posé ces questions à mes
interlocuteurs. Je sais qu’elles ne sont pas importantes, que ce sont des
points de détail auxquels on ne songe pas ou sur lesquels en général, on ne
s’appesantit pas. Ces interrogations étaient quand même dans ma tête.
Au surplus et
de façon presque mécanique, surtout en écoutant Saadi narrer l’événement, je me
suis imaginé un ciel un peu couvert avec des éclaircies. J’ai associé le
silence évoqué à un bel automne, un automne apaisant. Ce n’est pas de la
fiction, c’est une sensation, une image, en tout cas une volonté de percevoir
les choses ainsi.
La présence de Amirouche
Peut-être même, ce 11 janvier 1956 était-il effectivement ensoleillé…
Selon Madjid, le colonel Amirouche avait assisté incognito à l’enterrement ;
cousine Z me l’a confirmé. La présence d’Amirouche donnait une dimension particulière,
au-delà des obsèques, à la personnalité, au statut de Chikhi Ahmed, à l’estime
dont il jouissait dans toute la Kabylie, mais pas seulement. Dans la famille,
on savait ce que cela signifiait. Et aujourd’hui, on en sait un peu plus parce
que l’on a pris le temps de la décantation…
Lamine
Bey Chikhi
Bribes d’histoire -18 -
Posté par imsat le 22 janvier 2019
http://imsat.unblog.fr/2019/01/22/bribes-dhistoire-18/
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Allah yarhm mon arrière-grand-père Chikhi Ahmed et Allh
yarhm mon père Chikhi ahmed 🤍🤲🏻
Mon père Allah yarhmu me
racontait tout le temps les histoires de son grand-père #chikhiahmed et il
était tellement fier d'être son petit-fils et de porter le même nom et le même
prénom.
Quel honneur d'appartenir à
cette famille ❤
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Alla yarhm mon arrière-grand-père
Chikhi ahmed et Allah yarhm mon père Chikhi ahmed 🤍🤲🏻
Allah yarhm mon arrière-grand-père Chikhi Ahmed et Allh yarhm mon père Chikhi ahmed 🤍🤲🏻
Mon père Allah yarhmu me racontait tout le temps les histoires de son grand-père #chikhiahmed et il était tellement fier d'être son petit-fils et de porter le même nom et le même prénom.
Quel honneur d'appartenir à cette famille ❤
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Alla yarhm mon arrière-grand-père
Chikhi ahmed et Allah yarhm mon père Chikhi ahmed 🤍🤲🏻