20 août 2011

Album de famille

Quelques descendants
Djeddi Larbi était le fils de Djeddi Ali, alors que Nana était la fille de Djeddi Saïd.
Ils ont eu dix enfants (6 garçons : Abderrahmane, Arezki, Abdallah, Saadi, Abdelaziz et Brahim ; 4 filles : Mehnia, Dhehbia, Dhrifa et Zohra).
Djeddi Larbi a eu deux frères du même père et de la même mère : Lhachemi et Smain et trois demi-frères : Lhoucine, Abdelkader et Seddik. Nana Djoher avait deux frères Lhoucine et Hamid (Hmitouche) et deux sœurs Fatima et Titam

Une partie de la famille autour de Djeddi Larbi en 1960.
De dos en bas à droite ‘’Dada Ouameur’’ Moussa, en face de Djeddi Larbi, derrière lui, Mourad mon cousin germain. Sur le côté gauche, ma tante Zohra épouse de mon oncle Abderahmane (dans ses bras Madiha qui nous a quittée récemment) et Fatima l’épouse de mon oncle Saadi, à sa droite Nadira la sœur  de Mourad. À l’arrière Dada Rabah le mari de ma tante Zohra, dans ses bras sa fille aînée Gina.
Je reviendrai plus tard sur le sens que nous donnons, dans la famille, à l'appellation ''Dada''

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Ce qui suit est une contribution de ma cousine Nadira au sujet de sa sœur Madiha et, de nos proches partis sans prévenir.
Madiha y est si  rayonnante !
Je garde gravés dans ma mémoire les précieux moments passés avec elle en février. Nous allions à la mer et je recueillais avec une attention profonde ses paroles, sur sa vie, sa philosophie de l'existence, son inlassable recherche spirituelle; ses coups de cœur, ses coups de gueule !! Toujours vraie, franche, entière, authentique.

Elle s'extasiait sur la beauté de la nature, et était reconnaissante de pouvoir encore la contempler.Elle a lutté courageusement face à la maladie, digne et si lucide.En lisant ses auteurs préférés, je pense à elle, et ainsi perdure le lien avec sa vivacité d'esprit et son attachement aux idées fructueuses.
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Nos proches partent en groupe, se soutenant les uns les autres.
J'ai vu Soraya il y a un an, ainsi que tata Fatima, qui avait un visage très serein, écoutant avec intérêt une discussion entamée avec Lamine et Nariman. Ma fille s'était pelotonnée avec bonheur tout contre elle.
Soraya, je l'avais visitée dans son bureau, Elle était pleine de liesse et d'enthousiasme comme à son habitude. Nous parlions du temps de la retraite, et Elle m'affirmait qu'Elle était en pleine forme et guère prête à se retirer.
Nous ne les oublions pas car ils restent tous présents dans nos cœurs, et nos prières s'élèvent vers Eux afin de réchauffer Leur âme.
Nadira Chikhi
Mardi 05 juillet 2011
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Madiha Chikhi
Elle nous a quitté il y a à peine quelques jours et déjà ses amis s’en rappellent en lui rendant un hommage bien mérité.
Hommage à une amie
Le 19.06.11
Elle, qui n’a jamais côtoyé les salons,
Le monde de la culture vient de perdre une personne de grande qualité, bien que modeste et discrète. Elle, qui n’a jamais côtoyé les salons, ni reçu de médailles ni de récompense particulière tout au long de sa carrière.
Feue Madiha Chikhi a fourni un travail considérable dans le domaine qui était le sien, la documentation et la gestion de bibliothèque, au sein des services de la culture et, tout particulièrement, au Parc national du Tassili.
Sa «famille» professionnelle, Sid-Ahmed Kerzabi, Marie Maka, Hénia Guesmi et ses collègues du Tassili Azdjer peuvent tous témoigner qu’elle a été une amie et une véritable sœur, digne et exemplaire, d’une grande rigueur dans le travail.
Membre de l’association «Les amis du Tassili» depuis sa création en1988, elle avait acquis de vastes connaissances sur le désert, sur le Sahara et son histoire, connaissances qu’elle partageait volontiers avec tous ceux en quête d’informations : étudiants, journalistes ou simples habitants de Djanet.
Elle était riche de par ses qualités humaines et professionnelles, affirmant une grande fidélité à ses idées et sa philosophie de la vie, comme à son pays. Sa générosité n’avait pas de limite, elle qui n’avait pourtant qu’un bien modeste salaire et, plus tard, une petite retraite.
Il faut aussi lui reconnaître une grande ouverture d’esprit et beaucoup de respect pour les autres et leurs idées.
En définitive, une personnalité hors du commun qui avait su s’attirer la sympathie de tous à Djanet. Sa famille et ses amis l’ont accompagnée jusqu’à sa dernière demeure, le 10 juin, à Annaba.
Elle repose dans un cimetière face à la mer qu’elle a toujours beaucoup aimée.
Nous présentons, ici, nos sincères condoléances à sa maman, ses sœurs, ses frères, ainsi qu’à toute la famille Chikhi.
Après avoir parfaitement accompli ta mission envers ta famille et ton pays sur terre, repose en paix au Paradis, très chère Madiha. Tu vas beaucoup nous manquer.
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Papa en 1960 quelques mois avant son décés

Son premier voyage en France a débuté
à Marseille avec un arrêt à Cannes.




Maman et Kamil




Zohra Chikhi (Ép : Temim) &
Abdallah Moussa son neveu en 1953
à Batna (maison de Djeddi et Nana). 


Nana Djouher (ma grand-mère) au centre, entourée de son fils Saadi, mon oncle paternel et de son épouse Fatima, fille de Mohand et de Messaad Chikhi
(fin des années ‘’50’’). Mon oncle Saadi, Père fondateur du COUS Combien de potaches et d’étudiants se rappellent de lui !?
Après avoir exercé comme sous-économe au Lycée Franco-Musulman de Constantine et économe au Lycée de Batna, mon oncle Saadi, a été le premier intendant des Collèges et Lycées de l’Algérie indépendante. Son premier poste a été au Lycée Amara Rachid.
Il a été appelé, par Boumédienne, sur recommandation de Feu Med Seddik Benyahia (Ministre de l’Information puis Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique) pour fonder le Centre des Œuvres Universitaires et Scolaires (COUS)*.
*(Je reviendrai plus longuement sur l’œuvre colossale qu’il a réalisée tant en matière de formation des intendants des lycées qu’en ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement des œuvres universtaires de l’Algérie indépendante).
Ferid chikhi
Le 16 juillet 2011

2 commentaires:

  1. BONJOUR FERID. MERCI D'AVOIR RENDU HOMMAGE A MES PARENTS SAADI ET FATIMA. COMME ILS ME MANQUENT! MAMAN A CONSULTE CE SITE AVANT SON DECES ET EN A ETE TRES EMUE

    LAMIA

    LE 25.04.2013

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    Réponses
    1. Bonjour Lamia,
      Désolé si j'ai mis du temps à intégrer ton mot ... Ton père et ta mère méritent toute notre attention ainsi que celle de tous les autres membres de la famille.
      À bientôt
      Ferid

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