6 juin 2023

Une Histoire de la Fédération de France

 

Prison de Montluc

L’incontournable évocation des militants algériens guillotinés

Mohamed Larbi CHIKHI dit Babi

Posté par Imsat le 30 mai 2023 

Les propos tenus par le Président de la République Française Emmanuel Macron à la Prison de Montluc à l’occasion de la fête de la victoire du 08 mai 1945 sur la barbarie Nazie nous offrent l’opportunité de revenir sur un fait historique impliquant nombre de compatriotes algériens.

Il est vrai que la prison de Montluc fut un centre de torture et de liquidation des patriotes de l’ombre qui ont mené un combat sans merci contre la Gestapo Lyonnaise. Jean Moulin, chef de la résistance intérieure, fut arrêté et torturé à mort dans cette prison, sur les murs de laquelle les noms des suppliciés figurent encore.

Mais le hasard de l’histoire va encore rappeler au Président français que des Algériens furent aussi détenus dans ce lieu sinistre où la machine infernale a fait ses preuves dans la cour de cette prison plus d’une dizaine de fois pendant notre révolution.

A mon arrivée à Lyon où je fus muté par la direction de la Fédération de France, j’avais pour mission de remettre l’organisation en place car elle venait d’être décapitée.

Mes prédécesseurs n’avaient pas eu le temps de prendre contact avec le peu de cadres encore en liberté qu’ils furent encerclés par la police Lyonnaise.

Le piège s’est refermé sur eux au Parc de la Tête d’or fin 1961.

Avec Braik dit yeux bleus, nous échappâmes de justesse à l’arrestation car nous avions eu la chance de sauter dans un train juste avant celui que nous devions réellement prendre, sans aucun bagage.

Dès notre arrivée à Lyon-Perrache, nous avons préféré rester sur place, en attendant le contact chargé de nous récupérer.

C’est à ce moment que les policiers en civil se sont installés à la sortie du quai de la gare; Braik a vite compris qu’il fallait déguerpir immédiatement et rejoindre le point de chute qui nous avait été communiqué à Paris, en l’occurrence le siège de la CFTC où était hébergée la section de L’AGTA, section de l’UGTA, tolérée en France.

Nous sommes tombés nez à nez avec cheikh Ahmed qui se préparait à venir nous récupérer à la gare avec un adhérent du syndicat AGTA.

Après les explications sur notre avance, il fallait régler le problème de notre départ des lieux. Le siège de la CFTC place des terreaux étant surveillé par des policiers en civil. Là aussi, la chance continue à nous sourire grâce à une pluie battante, les policiers sont rentrés se réfugier dans un bistrot en contre-bas du siège de la CFTC.

C’est ce jour-là que j’ai entendu le nom de cette prison. Cheikh Ahmed nous rassure : « ce n’est pas ce soir que vous allez coucher à Montluc… » nous dit-il. Il se chargea de piloter Braik dit yeux bleus.

Quant à moi, le secrétaire de la CFTC me convia à passer la nuit chez lui après avoir traversé une bonne partie du centre de la ville de Lyon sous une pluie diluvienne.

Montluc, ce n’était pas un cinq étoiles

L’histoire de la prison de Montluc m’a été relatée au cours de cette nuit par mon bienfaiteur à l’occasion de cette rencontre, après lui avoir demandé des éclaircissements sur la boutade de cheik Ahmed, j’ai compris qu’il ne s’agissait pas d’un cinq étoiles.

Pendant tout mon séjour, je n’ai pas eu l’occasion de passer à côté de ce lieu que je qualifierai à nouveau de sinistre.

Du point de vue mémoriel, l’histoire doit retenir à propos de la prison de Montluc que ce lieu nous appartient au même titre que le Vel d’hiv. En tout cas, il ne nous est pas du tout indifférent.

Les partisans y ont subi les pires tortures de la part de la Gestapo avec à sa tête Klaus Barbie qui fut le tortionnaire de Jean Moulin héros de la résistance française.

Klaus Barbie en France et Aussarrès en Algérie

Il y a eu Klaus Barbie en France entre 1940 et 1945 mais il y a eu en Algérie, 10 ans plus tard, le général tortionnaire Aussarrès l’assassin de Larbi Ben Mhidi héros de la révolution Algérienne.

En rendant hommage à Jean Moulin au Mémorial National de la Prison de Montluc, et en transformant celle-ci en musée de l’Histoire de la résistance française, le gouvernement français se devait d’évoquer les résistants algériens qui furent actifs parmi les maquisards pendant la deuxième guerre mondiale.

A ces résistants de cette époque, il faut ajouter les suppliciés Algériens, guillotinés à Montluc, pendant la guerre de libération nationale 1954-1962.

Le chant des partisans et Mine Djibalina …

Souvent, pour regagner le domicile de ma fille, et alors que je longeais les murs de la prison, j’avais l’impression d’entendre des voix monter au ciel en entonnant le chant des partisans de l’ombre « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines … « mêlé au chant des patriotes algériens » « Mine djibelina… » accompagnant nos condamnés à l’échafaud de Montluc.

Le souvenir de cette hécatombe est resté vivace dans nos mémoires

Il faut rappeler que les riverains de ce lieu fuyaient à la campagne lorsqu’ils savaient qu’une exécution était programmée, pour ne pas entendre l’horrible bruit du couperet, bruit à vous glacer le sang.

Il est vrai que cet endroit sinistre devrait être rasé comme le fut le Vel d’hiv mais ce n’est pas la conception historique de la France.

On n’oublie rien !

Passer l’éponge, c’est sans doute un geste qui ne coûte pas cher, mais, aujourd’hui, les nouvelles générations demandent à connaitre le pourquoi du comment de ce déchainement de folie contre un peuple qui ne revendiquait que son droit à une existence digne.

Nous sommes tentés d’interpeller le président Macron et lui demander :  » Au nom de qui a t-on guillotiné les enfants d’un peuple qui ne vous ressemble pas ? Comment oser venir sur ces lieux et parler de barbarie nazie, en foulant toute honte bue le sol de la prison, sur lequel le sang de nos martyrs n’a pas encore séché ? »

On le rappellera autant de fois qu’il est nécessaire jusqu’au jour où la France officielle reconnaitra ses crimes vis à vis de ma communauté, jusqu’au jour où la repentance deviendra une évidence.

Mon pays n’a pas hésité à inscrire en lettres d’or les noms des militants français qui ont risqué leur vie pour l’Algérie, sur un mur du monument aux morts de la capitale algérienne afin que nos générations à venir effacent de leur cœur toute haine vis à vis de la France, et pour que ne subsiste aucun remords ni amertume.

A l’occasion de mon retour à Lyon au début de l’année 1965, pour à nouveau mettre en garde nombre de cadres de notre émigration contre les démons de la division que manifestaient les mêmes éléments de 1962, je me rendis compte que l’histoire se répétait. Absi Larbi est devenu président de l’Amicale des Algériens en France pour le compte de Ben Bella, dont il était le plus proche collaborateur politique.

Revenu plus tard, dans les années 1990, pour inscrire ma cadette à l’université catholique, j’en ai profité pour revisiter le camp de Thol avec mes enfants puis le Vercors où tant de jeunes sont morts, maquisards sans aucune expérience, avec peu d’armes (les parachutages promis pas arrivés ou parvenus bien trop tard), et encerclés puis laminés les uns après les autres de façon impitoyable par la Gestapo.

Un monument est érigé au pied du Vercors portant l’inscription suivante : « « Là où je meurs, renaît la patrie » ».

Les martyrs algériens étaient eux aussi jeunes.

Écrire l’histoire

Il faut rappeler que c’est sous le général de Gaulle que furent guillotinés nos meilleurs éléments du groupe du choc de l’organisation.

De Gaulle n’a arrêté sa démarche criminelle que sous la pression de l’opinion publique et des manifestations du 17 octobre 1961 qui ont fini par le convaincre que les carottes étaient cuites.

Plus il tardera à se débarrasser du fardeau Algérien, plus il mettra en danger son pouvoir et sa politique de redressement de l’économie de la France. Les négociations d’Évian ont traîné en longueur et buteront sur la question du Sahara que les Français voulaient garder sous leur souveraineté.

De Gaulle donnera alors un ultimatum à Joxe pour activer la signature des accords d’Évian avec la délégation Algérienne. La France traînera à jamais cette tâche sombre de son histoire, et les nombreux crimes commis pendant toute la colonisation.

L’écriture de l’histoire est un processus complexe parce qu’elle suscite souvent des lectures et des analyses divergentes.

C’est le cas de l’histoire de la guerre d’Algérie.

Et notre effort doit tendre à en favoriser la compréhension en y apportant le maximum d’éléments d’information dont nous disposons, nonobstant l’ambitieuse mission confiée à la Commission mixte Algéro-française désignée par les Présidents Tebboune et Macron.

Notre souhait est de parvenir notamment à la reconnaissance du génocide du peuple algérien aux yeux de la communauté internationale. Cette exigence historique n’est pas négociable.

L’histoire retiendra aussi que c’est le gouvernement Michel Debré avec ses acolytes Frey ministre de l’Intérieur et Papon préfet de police, et sous leur autorité que furent prononcées et exécutées les sentences des tribunaux militaires instaurés par les lois 56268 et 56269 stipulant que sont condamnés à mort tous les fidayîn pris les armes à la main sans instructions préalables.

C’est ainsi que 45 condamnations à mort furent prononcées et 25 exécutées, dont onze à la prison Montluc Lyon.

Je citerai pour mémoire les noms de mes compatriotes guillotinés.

- Bellil abdallah, 7 juin 1959, prison de Dijon

- Hasnaoui Mohamed, 26 septembre de Dijon

- Sadani Mokrane, 5 juillet 1959, prison de Dijon

- Benzouzou Mohamed, 26 septembre 1959, Fort Montluc, Lyon

- Ait Rabah Mouloud, 23 février 1960, Fort Montluc, Lyon

- Cherhari Ahmed, exécuté le même jour au même lieu

- Karouch Ahmed, 17 mars 1960, Fort Montluc, Lyon

- Guelma Mohamed, 5 avril 1960, prison de Dijon

- Feghoul Mohamed, le même jour, au Fort Montluc, Lyon

- Menaï Brahim, le même jour également, et même lieu

- Mokrani Mahmoud, 8 juillet 1960, Fort Montluc

- Boukhemis Taffer, 9 juillet 1960, Fort Montluc

- Lakhlifi Abderahmane, 30 juillet 1960, Fort Montluc

- Bougandoura Miloud, 5 août 1960, Fort Montluc

- Harmoulate Boucetta

Il faut absolument écrire l’histoire de ces martyrs mais également celle des 150 000 algériens qui ont combattu le nazisme durant le second conflit mondial (16000 d’entre-eux sont morts ou portés disparus).

On ne peut pas, on ne doit pas passer cette page de l’histoire par pertes et profits. Les jeunes générations doivent en prendre connaissance. C’est un impératif à la fois mémoriel, culturel et civilisationnel.

ML CHIKHI

Cet article a été publié le mardi 30 mai 2023 à 20:23 et est catégorisé sous Non classé.

2 Réponses à “Prison de Montluc”

Leila Hamoutene dit :

30 mai, 2023 à 21:45

Ce sont des témoignages semblables qui participeront à éclairer notre jeunesse sur le combat de ses aînés… Ces événements sont aussi inscrits dans la vie de ceux qui en parlent aujourd’hui et cela participe à les rendre plus proches, plus humains.

Lamine Bey Chikhi dit :

31 mai, 2023 à 0:49

Tout à fait d’accord.

Dans le contexte actuel marqué par des questionnements et des polémiques autour de l’écriture de l’histoire, chaque témoignage adossé au réel (le vécu) vaut son pesant d’or.

Et c’est bien le cas du récit de Babi.

Une histoire de la fédération de France

14 juillet 1958, des jeunes algériens défient le pouvoir français…

Mohamed Larbi Chikhi dit Babi

Posté par imsat le 27 avril 2023

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Le 14 juillet 1958, le FLN s’est bel et bien invité sur les Champs Élysées, souhaitant à sa manière la bienvenue à De Gaulle alors Président du Conseil à côté de René Coty, Président de la République Française.

A cette occasion, il était prévu que l’un et l’autre entendraient de la bouche de 2000 jeunes Algériens venus d’Algérie pour la circonstance défiler sur les Champs Élysées, et crier à gorges déployées « Vive la France ! »

Ce sont les services spéciaux qui ont organisé l’événement avec l’aide de la SAS, la SAU et la DST. Par inadvertance, ils y ont associé des éléments de l’organisation FLN de Constantine qui avaient veillé au travail de mobilisation pendant les regroupements et les différentes traversées auprès des éléments sûrs.

Il était difficile de garder le secret de l’opération jusqu’au jour ‘’J’’ malgré l’encadrement et l’isolement des futurs manifestants d’autant que ces jeunes avaient subi un matraquage psychologique et des promesses de divers ordres.

On comptait très peu d’étudiants parmi eux, il y avait surtout des jeunes en rupture scolaire parmi ceux qui avaient été recrutés à la périphérie urbaine, des sans-emplois, dans un contexte sécuritaire marqué par la répression malgré la fraternité de façade affichée le 13 mai 1958.

Fort heureusement, cette mascarade n’aura pas lieu et ce, grâce à la vigilance de la Fédération de France qui, alertée par l’organisation du FLN de Constantine, va prendre en main le véritable déroulement des opérations et provoquer un tollé au sein des délégations étrangères qui assistaient au défilé annonçant le retour de De Gaulle au pouvoir.

En effet, le préfet Papon précédemment en poste à Constantine - où il ne laissera pas de bons souvenirs - cherchant surtout à se mettre en valeur auprès des autorités de Paris, eut l’idée saugrenue de faire venir de Constantine et ses environs les 2000 jeunes « français musulmans » à qui on allait demander de crier vive la France et agiter des drapeaux tricolores sur les Champs Élysées.


La Fédération avait tout prévu

Ceux qui étaient chargés d’encadrer ces jeunes à Paris n’ont pas hésité un seul instant à rapidement prendre contact avec l’organisation et rendre compte des consignes qui leur furent communiquées.

Pour l’organisation se posa le problème de leur prise en charge et de leur évacuation par la suite.

A ce stade de la préparation de l’action du 25 aout 1958, le risque était trop gros. Il fallait donc jouer avec les mêmes armes que Papon voulait utiliser contre nous.

Nous allons manifester, certes, mais nous allons crier Algérie Algérienne et agiter le drapeau algérien que l’on a pu fabriquer en très peu de temps; ce drapeau que le monde entier a pu voir et observer, outre le chaos psychologique que nos jeunes ont créé avant de se disperser dans la nature pour la plupart. Beaucoup parmi eux furent d’ailleurs récupérés par l’organisation.

Les responsables furent évacués d’abord vers l’Allemagne où ils furent pris en charge par le représentant du FLN, Hafid Kéramane qui organisa leur départ vers la Tunisie via l’Italie.

Cet événement continue hélas d’être ignoré par nos historiens à l’instar de la manifestation du 14 juillet 1958 où tombèrent six de nos frères et un étranger en plus de centaines de blessés, Place de la Nation, à Paris.

Deus Ex Machina

Pour le 14 juillet 1958, toute l’organisation allait se dérouler très vite compte tenu des délais impartis (à peine trois semaines) avant la date fatidique.

Le cloisonnement de l’organisation et les règles de la clandestinité constituaient notre principale force.

Comme des milliers de personnes, nous étions sur le parcours du défilé mais les présents étaient loin de se douter qu’ils allaient assister aux premières loges à un deus ex machina non prévu dans le programme et qui allait bouleverser nos vies.

La priorité pour nous était de dégager au plus vite de l’endroit où nous étions, d’autant que la bouche du métro Franklin Roosevelt se trouvait sur l’itinéraire du défilé.

Le mouvement de foule gêna un peu notre progression vers le salut. Nos cœurs battaient la chamade, nous étions convaincus qu’une une fusillade risquait d’éclater à un moment ou un autre.

Avec le recul du temps, je me demande vraiment pourquoi n’a-t-on pas prévu au moins des médailles de mérite à cette jeunesse qui a porté haut et fort l’emblème de l’Algérie, et pour la première fois en France devant le peuple français et son libérateur le général De Gaulle, même à titre posthume. Cette injustice doit être réparée.

Il faut insister sur le fait que cet événement n’a pas surgi ex nihilo. Il avait été conçu et organisé rigoureusement et longtemps à l’avance.

Des réunions de préparation allaient se tenir plusieurs après- midi de suite au Tam Tam rue de la Huchette au 5ème arrondissement.

L’établissement appartenait à la famille Ftouki parents de Warda El Djazairia, et originaires de Constantine.

Il n’était ouvert que la nuit, on y allait pour écouter de la musique algérienne en dégustant des gâteaux et du thé; l’endroit attirait beaucoup de touristes orientaux friands de morceaux du Malouf constantinois.

La sécurité était totale pour les éléments de l’organisation qui devaient étudier tous les cas de figure, la remise des drapeaux aux éléments sûrs, les slogans, la proximité de la tribune officielle; ils devaient veiller à perturber au maximum le déroulement du défilé, mais aussi à organiser le repli des éléments audacieux avant que la police ne les arrête, et les lieux où devaient se cacher les militants avant leur évacuation.

Inutile de souligner que nos éléments ont fichu une telle pagaille que la presse de droite n’a pas cessé d’en parler pendant toute la semaine. Le Monde nous consacrera des articles élogieux, balayant définitivement le rêve de l’Algérie française.

A cette époque, l’Algérie étant un département Français, ceux qui ont réussi à s’éclipser n’ont eu aucun problème, leur carte d’identité Française suffisait à les protéger pendant leur séjour.

Certains sont devenus permanents de la Fédération de France jusqu’à l’indépendance.

Les mineurs ont repris le chemin du retour vers Constantine, non sans avoir été sermonnés par les agents de la DST qui étaient restés stupéfaits devant cette surprise et l’ampleur d’un l’événement auquel ils ne s’attendaient pas.

Écrire ces actes de bravoure

En tout état de cause, il est urgent d’entamer l’écriture de l’histoire de l’apport de l’émigration Algérienne à travers la fédération de France, apport qui n’est pas seulement financier ; des événements importants ont été vécus par notre émigration, la mise en place de l’organisation de la Fédération en 1952 par Mohamed Boudiaf et Didouche Mourad, avant qu’ils ne regagnent Alger où la préparation du soulèvement du premier novembre 1954, était rentrée dans sa phase décisive.

Les cadres qui ont vécu toute cette période sont en train de nous quitter les uns après les autres, beaucoup reste à dire et à écrire.

Cette tâche n’incombe pas seulement aux pouvoirs publics. Elle devrait impliquer de façon active les universitaires, les chercheurs en histoire et plus globalement les intellectuels (politologues, sociologues, ethnologues…) aptes à contribuer à l’écriture de l’histoire de la guerre de libération nationale.

M.L Chikhi

2 Réponses à “14 juillet 1958, des jeunes algériens défient le pouvoir français…”

Leila Hamoutene dit :

27 avril, 2023 à 22:57

Encore un évènement qui émerge de l’océan de ceux qui ont émaillé notre Histoire et dont nous ignorions l’existence …

 Lamine Bey Chikhi dit :

31 mai, 2023 à 0:32

Merci pour votre judicieuse réaction.

Merci aussi à Babi dont les témoignages nous permettent de découvrir bien des événements importants liés à la guerre de libération nationale.

13 mai 2023

L'Islam, ses musulmans, ses islamistes


Un essai signé Ferid Racim Chikhi

Il s'agit d'un essai qui porte tant sur les valeurs, les dogmes, ou la pratique de la religion musulmane, mais c’en est un aussi qui tente de décrypter, un tant soit peu, l’intrusion de l’islamisme dans les sociétés d’accueil. 

La problématique de l’Islam, de ses musulmans et de ses islamistes, ainsi que leurs présences au sein de sociétés d’accueil telles que celle du Québec, nous interpellent tous. 

Parler de l’islam sans parler des musulmans serait un non-sens. 

De nos jours, deux autres concepts sont venus créer des confusions et des amalgames entre l’islamisme comme « système » et l’islamiste comme « agent politique ». 

Pour tenter de démêler ces concepts, sont analysés des événements, des expériences et des faits vécus, en lien avec l’Islam et l’islamisme ...



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