Un matin de septembre, nul frémissement, nulle vibration
Alentour, nul bruit, nul brouhaha, nul sifflement
Le silence, rien que le silence, et rien autour
Le silence et son écho, et rien alentour
Et moi dormant dans un duvet caressant, l’étreinte ultime de ma mère
Une soie légère passa sur ma joue
Son souffle m’enveloppa tel le voile de ma naissance
Elle m’avait dit que j’étais née coiffée, que ma coiffe nous avait été dérobée par des faiseurs de fortune
Âme généreuse
Tendresse
Elle vint à son dernier instant, un matin de septembre, me rappeler le sens de cette coiffe
Juste avant de rejoindre son éternité
Et j’ai pleuré, pleuré, pleuré
Beïda Chikhi
Paris, septembre 2010
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